Le niveau d’infections respiratoires passe en code orange : l'attention est portée sur la protection des personnes vulnérables et sur la ventilation

Ce lundi 05 février, la CIM (Conférence interministérielle de santé publique) a confirmé la décision du RMG (Risk Management Group), de relever le niveau d'infections respiratoires en code orange, et demande une attention particulière à une ventilation optimale et une vigilance accrue à l'égard des personnes à risque.  

Cette décision suit l'avis du RAG (Risk Assessment Group) , qui surveille la situation chaque semaine à l'aide du Respiradar (outil de mesure de la circulation des germes dans les voies respiratoires et de la pression dans le système de soins de santé). 

On constate actuellement une augmentation des infections respiratoires, notamment une forte hausse des cas de grippe, ce qui accroît la pression sur le système de soins de santé. Cette situation n'est pas inattendue : chaque hiver, nous observons un pic de plaintes respiratoires, d'infections et d'hospitalisations. 

Afin de prévenir la propagation et protéger les personnes les plus vulnérables (personnes âgées de plus de 65 ans, personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, de diabète, de maladies pulmonaires, de cancer, d'obésité, d'insuffisance rénale chronique et d'un système immunitaire affaibli), des recommandations ont été formulées à l'intention de la population et des prestataires de soins de santé. 

Outre les recommandations de base bien connues (hygiène des mains, tousser et éternuer dans un mouchoir jetable ou dans le coude, ventilation intérieure, rester chez soi si l'on est malade, porter un masque  chirurgical en cas de contact avec d'autres personnes tant que l'on présente des symptômes, et renouveler les vaccinations), en code orange, il convient d'accorder une attention particulière à la ventilation optimale des espaces intérieurs, même en cette période, et à la protection des personnes vulnérables. 

À ce stade, le port du masque est vivement recommandé aux personnes vulnérables  (de préference avec un masque FFP2). Le port du masque chirurgical  est recommandé  aux personnes qui entourent  les personnes vulnérables, ainsi qu'aux personnes présentant des symptômes d'infection respiratoire, en particulier dans les lieux très fréquentés (comme les transports publics). 

 Le port du masque buccal est également recommandé dans les établissements de santé, dans les salles d'attente et dans d'autres lieux où il y a un risque accru d'infection lors de contacts avec les personnes vulnérables.   

L'épidémie annuelle de grippe est temporaire. Sciensano, le RAG et le RMG surveillent de près la situation afin de descendre de niveau dès que possible. 

Ce communiqué de presse est rédigé conjointement au nom des ministres formant la Conférence Interministérielle Santé publique :

  • Frank Vandenbroucke - Gouvernement fédéral (Président  de la CIM),
  • Christie Morreale - Gouvernement wallon,
  • Hilde Crevits - Gouvernement flamand,
  • Françoise Bertieaux - Gouvernement de la Communauté française,
  • Bénédicte Linard - Gouvernement de la Communauté française,
  • Alain Maron - Commission communautaire commune et Commission communautaire française,
  • Antonios Antoniadis - Gouvernement de la Communauté germanophone
  • Elke Van den Brandt - Commission communautaire commune et Commission communautaire flamande

La Conférence Interministérielle Santé Publique est organisée et soutenue par la DG Soins de Santé du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaine alimentaire et Environnement.

 

Le niveau de gestion épidémiologique pour les infections respiratoires passe en code jaune

Le 30 novembre, le RMG (Risk Management Group) a confirmé les tendances épidémiologiques de la semaine passée où la décision a été prise de passer en code jaune pour les infections respiratoires. Les mesures recommandées pour l’ensemble de la population restent le respect des règles d’hygiène de base et la vaccination contre le COVID-19 et la grippe, surtout si vous appartenez à un groupe à risque.

Cette décision suit l’avis du RAG (Risk Assessment Group), qui évalue le risque, et propose un code couleur selon le niveau de menace sanitaire et des recommandations sur base des différents indicateurs épidémiologiques.

On distingue quatre niveaux de menace : 

  • Code vert : circulation très faible des agents pathogènes respiratoires ; la pression sur les établissements de santé est bien maîtrisée.
  • Code jaune : augmentation de la circulation des agents pathogènes respiratoires mais la pression sur les établissements de santé reste encore maîtrisée. 
  • Code orange : pression croissante sur le système de santé, nécessitant une intervention pour endiguer le phénomène. 
  • Code rouge : risque élevé et attente d'une surcharge du système de santé. 

Sur la base des dernières données, le RMG a validé le code jaune du niveau de menace sanitaire. Cela veut dire que la circulation des virus au sein de la population augmente mais que la pression sur les établissements de santé est maîtrisée.

Afin de limiter le risque de propagation des infections respiratoires, il est essentiel de respecter les mesures d’hygiène de base, déjà bien connues, telles que :

  • Lavez régulièrement vos mains avec de l’eau et du savon ;
  • Ventilez les espaces intérieurs ;
  • En cas d’éternuement ou de toux, utilisez un mouchoir en papier à usage unique ou éternuer dans votre coude ;
  • Restez à la maison si vous êtes malade ;
  • En présence de symptômes, portez un masque et gardez vos distances (1.5 m), en particulier s’il s'agit de personnel du secteur des soins de santé et de personnes à risque.

Au-delà de ces mesures, il est important de vous faire vacciner contre la grippe et le Covid-19 et ce d’autant plus si vous avez plus de 65 ans ou que vous faites partie d’un groupe à risque. 

Votre médecin ou votre pharmacien peut vous conseiller à ce sujet.

 

Wallonie - campagne de vaccination automnale : où se faire vacciner contre le COVID-19 ?

La Wallonie organise une nouvelle campagne de vaccination automnale contre le COVID-19 afin de continuer à protéger les personnes vulnérables contre les formes graves de la maladie. Plusieurs possibilités sont offertes aux personnes désireuses de se faire vacciner sur l’ensemble du territoire wallon.

Afin de se prémunir contre d’éventuelles nouvelles vagues de contamination de COVID-19 et d’éviter le développement de formes graves de la maladie, la Wallonie organise une campagne de vaccination automnale, prioritairement, à destination des personnes les plus vulnérables, comme le préconise le Conseil Supérieur de la Santé.

Notre volonté est de couvrir au mieux l’ensemble du territoire wallon afin que les citoyen.ne.s aient facilement accès à la vaccination. En nous basant sur notre expérience des campagnes précédentes de vaccination, il sera possible de se faire vacciner chez un médecin généraliste participant, dans les pharmacies participantes ainsi que dans des centres et antennes de vaccination ouverts pendant quelques semaines.

 

Où se faire vacciner ?

Dès ce lundi 18 septembre, le vaccin adapté XBB (ARNm Comirnaty (Pfizer BioNTech) sera disponible dans les pharmacies et chez les médecins généralistes participants.

Par ailleurs, 5 centres de vaccinations seront accessibles entre le 16 octobre et le 10 novembre 2023 

  • Charleroi
  • Tournai
  • Liège
  • Verviers
  • Braine l’Alleud

4 antennes de vaccination viendront compléter ce dispositif.

 

La vaccination pour qui ?

Pour cette campagne, aucune invitation ne sera envoyée aux citoyen.ne.s wallon.nes. Il s’agira donc d’une vaccination proactive. Toutefois, sur base des groupes cibles identifiés par le Conseil Supérieur de la Santé, la vaccination est recommandée pour

  • Les personnes de plus de 65 ans
  • Les personnes vivant dans un établissement de soins ou une maison de repos
  • Les femmes enceintes, quel que soit le stade de la grossesse
  • Les personnes avec un IMC égal ou supérieur à 40
  • Les personnes immunodéprimées ou avec comorbidités détaillées dans l’avis
  • Les personnes actives dans le secteur des soins, au sens large.
  • Les personnes vivant dans le même foyer qu’un patient sévèrement Immunodéprimé (vaccination cocoon).


Par ailleurs, une attention particulière doit aussi être accordée aux personnes entre 50 et 65 ans avec une consommation excessive d’alcool, de l’inactivité ou des antécédents de tabagisme.

Le Conseil Supérieur de la Santé préconise également la vaccination contre la grippe saisonnière pour les personnes les plus vulnérables, à partir de la mi-octobre. Les deux vaccinations peuvent être simultanées ou découplées. Dans ce dernier cas, il est préférable de d’abord recevoir le vaccin contre le COVID-19.  

Toutes les informations seront disponibles sur le site www.jemevaccine.be

 

CONTACTS PRESSE :  

Florence Giet | Porte-parole de Christie MORREALE
0473/27.66.04 – florence.giet@gov.wallonie.be

Lara Kotlar | Porte-parole de l’AVIQ
0475/94.70.41 – lara.kotlar@aviq.be

 

Un nouveau booster automnal pour protéger les plus fragiles

Dans les mois à venir, nous nous attendons à de nouvelles vagues d'infections de COVID-19. Afin de protéger les personnes âgées et les personnes à risque avec des pathologies sous-jacentes, de nouvelles campagnes de vaccination sont prévues par les Régions dès le début de l'automne. Le vaccin adapté à la variante Omicron XBB.1.5 devrait être disponible à partir de la mi-septembre, après approbation par l'Agence européenne des Médicaments.

Les nouveaux variants apparus en Europe au cours de l'été sont actuellement suivis de près par le Risk Assessment Group et le Risk Management Group.  À l'heure actuelle, il n’y a pas encore d'éléments qui pourraient indiquer une réduction de l'efficacité du vaccin contre ces nouveaux variants.

En Belgique, la situation sanitaire est actuellement rassurante. La pression sur les soins de santé reste stable, tant pour les hospitalisations que pour les soins intensifs. 

Seul un petit nombre d'hospitalisations est actuellement enregistré en gériatrie et en pédiatrie. La plupart des patients ambulatoires sont de jeunes adultes présentant les symptômes du COVID-19.

Les modèles actuels prévoient cependant une nouvelle vague de COVID-19 avec une augmentation des admissions à l'hôpital en octobre et novembre.

De plus amples informations sur la situation épidémiologique du COVID-19 en Belgique sont disponibles sur le site web de Sciensano.

Vaccination contre le Covid-19 en Wallonie : stratégie de vaccination 2023-2024

Le Conseil Supérieur de la Santé a publié l’avis scientifique n°9766 à propos de la stratégie de vaccination contre le Covid-19.

Dans cet avis scientifique, qui propose des lignes directrices aux responsables des politiques en matière de santé publique, le Conseil Supérieur de la Santé de Belgique fournit une mise à jour de la stratégie de vaccination COVID-19 avec un vaccin ARNm pour les groupes prioritaires belges au cours de la saison 2023-2024.

Pour lire l’avis n°9766 du CSS : https://www.health.belgium.be/fr/avis-9766-covid-19-vaccination-automne-hiver-saison-2023-2024

Résumé des mesures en Belgique à la veille des congés d’été

Compte tenu de la situation sanitaire toujours plus favorable, le RMG (présidé par le SPF Santé publique) ne considère actuellement plus la gestion du COVID-19 comme une gestion de crise sanitaire en Belgique.

Malgré la fin de la crise sanitaire, de nouvelles vagues de COVID-19 sont encore attendues. Les personnes âgées et les personnes à haut risque souffrant de pathologies sous-jacentes restent particulièrement vulnérables à une évolution sévère du COVID et à l'hospitalisation.

Découvrez en cette veille de congés, un résumé des mesures sanitaires encore en application :


Le testing général

Depuis le 23 mai 2023, les tests PCR et RAT ne sont plus recommandés pour la population générale et les patients asymptomatiques.


Le testing à l’hôpital

Les tests PCR et RAT ne sont plus nécessaires lors de l’admission à l’hôpital et sont uniquement recommandés pour les personnes vulnérables, les patients immunodéprimés ou en présence de symptômes.

Les informations détaillées du testing dans le secteur des soins de santé peuvent être trouvées dans la Consultation ouverte urgente 9768 du Conseil Supérieur de la Santé.


Le testing dans les établissements de soins collectifs

Les tests PCR et RAT ne sont plus obligatoires lors de l'admission dans les établissements de soins collectifs et ne sont recommandés que pour les résidents vulnérables. La décision d’effectuer un dépistage covid-19 doit être prise par le médecin généraliste ou le médecin responsable du centre.


Les autotests et les test antigéniques rapides

Les autotests sont toujours disponibles en pharmacie et dans certains supermarchés. Ils continuent d'être remboursés pour les personnes bénéficiant d'un régime préférentiel.


Présence de symptômes

En présence de symptômes tels que de la toux, de la fièvre, des courbatures, de la fatigue, il est recommandé de rester à la maison le temps que les principaux symptômes disparaissent. Si ceux-ci s’aggravent ou durent plus de 5 jours, il est préférable de consulter un médecin.


Le port du masque

Le port du masque est uniquement recommandé en cas de symptômes pour protéger les personnes vulnérables et permettre aux personnes immunodéprimées de se protéger elles-mêmes.


Le call-center Coronavirus

La ligne téléphonique 0800 14 689 du call-center Coronavirus a été supprimée. Le site www.info-coronavirus.be  est maintenu.


Les voyages

Les certificats de vaccination, de tests et de rétablissements ne sont plus nécessaires pour les visiteurs en Belgique.

Il est recommandé de vérifier attentivement les conditions d’entrée avant de commencer un voyage à l’étranger. Si un test antigénique rapide est requis, il est possible de le demander auprès d’un laboratoire. Si un certificat covid est nécessaire, il peut être obtenu via l’application smartphone CovidSafeBE  ou en le téléchargeant sur masante.belgique.be

En Belgique ou à l’étranger, les recommandations d’hygiène doivent intégrer nos habitudes quotidiennes

Les recommandations d'hygiène visant à réduire la transmission des infections respiratoires, telles que le lavage des mains,  de la distance et une bonne ventilation, sont toujours d'actualité et doivent être intégrées dans nos habitudes quotidiennes.

 

Fin du test PCR / RAT pour la population générale, les personnes asymptomatiques et les résidents des centres de soins.

Compte tenu de l'évolution favorable de la pandémie, tant en termes de circulation du virus, d'infections, que d'hospitalisations, la Conférence Interministérielle de Santé publique (CIM) a décidé d'adapter la stratégie de dépistage du Covid-19.

Lors de la dernière CIM, les mesures d’isolement avaient été adaptées (voir COMMUNIQUE DE PRESSE de la Conférence Interministérielle Santé publique | News.belgium). Désormais, les tests PCR et RAT ne sont plus recommandés pour la population générale, les patients asymptomatiques ou les résidents des établissements de soins collectifs (ambulatoires et hospitaliers, y compris les transports de patients et les soins préhospitaliers d'urgence), à l’exception de quelques indications très limitées.Les autotests restent disponibles.

Cette décision fait suite à l'avis scientifique du Risk Assessment Group (RAG), à la contribution des experts consultatifs du Conseil Supérieur de la Santé et à la position du Risk Management Group (RMG).

La nouvelle politique de testing entrera en vigueur dès la publication de la mise à jour des recommandations sur le site de Sciensano, à savoir le 23 mai 2023. 

La définition de la stratégie de dépistage pour les patients symptomatiques est plus complexe et dépend de nombreux facteurs (état de santé du patient, l’âge, le degré d’immunodépression/déficience,…). Les discussions se poursuivront donc au sein du RMG sur base de l'avis du Conseil Supérieur de la Santé et sera déterminée au plus tard le 1er juin 2023, lors de la prochaine Conférence Interministérielle Santé publique.

Les ministres soulignent toutefois qu’il sera possible d'intensifier à nouveau la stratégie de testing si la situation épidémiologique se dégrade et qu’un nouveau variant présentant des caractéristiques plus graves se manifeste.

 

Recommandations sur le port du masque buccal dans le secteur des soins de santé

La Conférence interministérielle santé publique (CIM) a décidé de lier les recommandations sur le port du masque buccal dans le secteur des soins de santé à trois niveaux de situation épidémiologique pour l'ensemble des maladies respiratoires. Ces recommandations s'appuient sur des avis scientifiques et une large concertation avec les différentes organisations professionnelles du secteur de la santé. La CIM répond ainsi à un appel du secteur de la santé pour plus de clarté et des recommandations réalistes sur le port de masques buccaux dans les soins de santé.

Même si la plus forte circulation virale est désormais derrière nous, les différents infections respiratoires circulent encore de manière significative dans notre société. La vigilance reste donc de mise pour réduire le risque d'infection, en particulier pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées ou à faible immunité. C’est le cas dans le secteur des soins où les contacts sont évidemment plus important entre les personnes vulnérables, mais aussi avec leurs soignants.

C'est pourquoi sur base d'avis de plusieurs groupes d'experts, dont le Risk Assessment Group (RAG), le Comité scientifique stratégique (dirigé par le professeur E. Vlieghe), le Conseil Supérieur de la Ssanté, le Risk Management Group (RMG) et de nombreuses organisations professionnelles afin que le port du masque soit suffisamment réaliste et acceptable dans la pratique par les professionnels de la santé, la CIM Santé publique a décidé d’une série de recommandations relatives au port de masques buccaux dans le secteur des soins de santé.
Ces recommandations dépendent désormais de différents indicateurs épidémiologiques liés aux maladies respiratoires, publiés de manière hebdomadaire par le RAG et validé par le RMG. (Avis du RMG)

Trois niveaux sont distingués par le RAG pour toutes les maladies respiratoires, à savoir :

  • Niveau 1 : situation épidémiologique est sous contrôle.  À ce niveau, le port de masques buccaux n'est pas nécessaire, sauf pour les patients présentant des symptômes d'infection respiratoire et les patients immunodéprimés.
  • Niveau 2 : circulation croissante d'agents pathogènes respiratoires susceptibles d'entraîner une pression sur le système de santé.  À ce niveau, les masques buccaux sont recommandés lors des interactions entre le personnel soignant et les patients. Il s'agit d'une utilisation ciblée de masques buccaux pour prévenir la transmission de pathogènes aux patients dans le cadre des soins de santé. Ce niveau est aujourd'hui d’application.
  • Niveau 3 : circulation élevée d'agents pathogènes et surcharge potentielle du système de soins de santé. Dans ce cas, le port du masque buccal est recommandé pour toutes les personnes travaillant dans le secteur des soins de santé et dans l’ensemble des établissements de soins y compris dans les locaux administratifs et logistiques afin de protéger la continuité des soins de santé.
    Par ailleurs, ces nouvelles recommandations prévoient également des analyses de risque locales peuvant être effectuées pour affiner les mesures dans des situations spécifiques. Ces analyses doivent toujours être fondées sur la nécessité de protéger les citoyens vulnérables et d'éviter de surcharger le système de santé.
    Enfin, les membres de la CIM rappellent que le port de masques buccaux n'est qu'une des mesures de protection contre la contamination et l'infection. La vaccination, l'hygiène des mains et la ventilation restent également des barrières importantes contre les virus, en particulier dans le secteur des soins de santé où les contacts avec les personnes vulnérables sont d'autant plus fréquents.

 

Les centres de vaccination de Wallonie fermeront progressivement leurs portes à partir du 19 décembre.

La campagne d’automne de (re)vaccination contre le Covid-19 se termine en Wallonie. Elle a permis à près de 58% personnes âgées de 65 ans et plus ainsi qu’à plus de la moitié des personnes immunodéprimées, soit celles les plus à risques, de recevoir leur second booster contre le Covid-19. Au total, plus de 680.000 personnes ont bénéficié d’une protection vaccinale supplémentaire en Wallonie.  

Au regard de ces chiffres et de la situation épidémique générale, les 9 centres de vaccination actuellement ouverts sur le territoire wallon fermeront leurs portes entre le 19 et le 23 décembre prochain. D’ici-là, les centres de vaccination suivants resteront accessibles deux jours par semaine. Il sera possible de se faire vacciner avec ou sans rendez-vous dans chaque Province wallonne :  

  • Brabant wallon : à Braine-l’Alleud et Chaumont-Gistoux.
  • Hainaut : à Charleroi, La Louvière et Tournai. 
  • Liège : à Bierset (Liège Airport) et Pepinster.
  • Luxembourg : à Libramont. 
  • Namur : à Loyers (à côté du Décathlon).

Au-delà de cette période, un service de vaccination de proximité restera toutefois disponible  partout en Wallonie pour continuer à protéger les personnes contre les formes graves du Covid-19. Concrètement :

  • Les médecins généralistes partenaires continueront de vacciner sur rendez-vous, dans leur cabinet médical ou au domicile du patient. Pour les modalités pratiques, les personnes sont invitées à prendre contact directement avec leur médecin généraliste.
  • Plus de 650 pharmacies partenaires réparties sur le territoire wallon continueront de proposer de se faire vacciner sur rendez-vous

Toute personne ne disposant pas encore d’une protection vaccinale optimale pourra ainsi recevoir sa première vaccination ou une nouvelle dose booster. 

En ce qui concerne la vaccination des enfants, des pistes de redirection seront également proposées. Ces dernières, élaborées en concertation avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, sont en cours de finalisation. 

Au regard de l’apparition des nouveaux variants BQ.1 et BQ.1.1, les autorités publiques rappellent l’importance d’aller se faire vacciner pour se protéger contre les formes graves de Covid-19 et éviter les hospitalisations. 

Toutes les informations (lieux, pharmacies participantes, mode de prise de rendez-vous, horaires, conditions, etc.) relatives à la vaccination contre le Covid-19 sont disponibles et adaptées en permanence sur le site www.jemevaccine.be.
 

Information sur la vaccination de base ou booster contre le COVID-19 des enfants et adolescents (6 mois – 17 ans)

La Conférence Interministérielle Santé Publique du 16 novembre 2022 a donné son feu vert à la vaccination de base COVID-19 pour les enfants âgés de 6 mois à 4 ans, et à la vaccination de rappel pour les enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans. Ces vaccinations sont recommandées pour les enfants et les adolescents immunodéprimés ayant des facteurs de comorbidité ou souffrant de maladies chroniques sévères. Cette décision a été prise sur la base de l'avis du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) du 16/11/22.


Vaccination de base pour les enfants de 6 mois à 4 ans inclus

Chez les enfants en bonne santé, la vaccination contre le COVID n'est pas recommandée, mais elle peut être effectuée sur une base individuelle, sous réserve du consentement éclairé des parents. Ces enfants peuvent être vaccinés dans un centre de référence pédiatrique (voir ci-dessous).

La vaccination de base est toutefois recommandée pour les enfants immunodéprimés ou souffrant de maladies chroniques sévères. La liste des conditions se trouve dans l'avis du CSS mentionné ci-dessus.

La vaccination se fait avec un vaccin original pédiatrique Pfizer. Le schéma de base consiste en 3 doses, avec un intervalle d'environ 3 semaines entre les 2 premières doses et de 2 mois entre la 2ème et la 3ème dose.

La plupart de ces enfants sont suivis par un pédiatre dans un hôpital de référence (cf. liste ci-dessous). Ce dernier invitera les parents à faire vacciner l'enfant par ses soins. Pour ces petits patients, il est donc inutile de prendre contact avec le centre dans un premier temps. Les pédiatres hors centre de référence, qui traitent ces patients, peuvent contacter leurs collègues des centres pour obtenir un rendez-vous pour la vaccination.


Vaccination de rappel pour les enfants de 5 à 17 ans inclus

La vaccination de rappel chez les enfants en bonne santé âgés de 5 à 17 ans n'est pas recommandée par le CSS, mais peut être proposée sur demande individuelle.

Pour les enfants immunodéprimés ou présentant des facteurs de comorbidités, le CSS a déjà recommandé un rappel en juillet 2022. Le CSS énumère les conditions concernées dans ses avis.

La vaccination se fait avec un vaccin pédiatrique original à ARNm jusqu'à 11 ans, et avec un vaccin standard à partir de 12 ans.

Ces vaccinations de rappel seront encore possibles dans les centres de vaccination pendant une courte période. Les entités fédérées communiqueront bientôt les centres dans lesquels les enfants et les jeunes pourront être revaccinés.