Fin du test PCR / RAT pour la population générale, les personnes asymptomatiques et les résidents des centres de soins.

Compte tenu de l'évolution favorable de la pandémie, tant en termes de circulation du virus, d'infections, que d'hospitalisations, la Conférence Interministérielle de Santé publique (CIM) a décidé d'adapter la stratégie de dépistage du Covid-19.

Lors de la dernière CIM, les mesures d’isolement avaient été adaptées (voir COMMUNIQUE DE PRESSE de la Conférence Interministérielle Santé publique | News.belgium). Désormais, les tests PCR et RAT ne sont plus recommandés pour la population générale, les patients asymptomatiques ou les résidents des établissements de soins collectifs (ambulatoires et hospitaliers, y compris les transports de patients et les soins préhospitaliers d'urgence), à l’exception de quelques indications très limitées.Les autotests restent disponibles.

Cette décision fait suite à l'avis scientifique du Risk Assessment Group (RAG), à la contribution des experts consultatifs du Conseil Supérieur de la Santé et à la position du Risk Management Group (RMG).

La nouvelle politique de testing entrera en vigueur dès la publication de la mise à jour des recommandations sur le site de Sciensano, à savoir le 23 mai 2023. 

La définition de la stratégie de dépistage pour les patients symptomatiques est plus complexe et dépend de nombreux facteurs (état de santé du patient, l’âge, le degré d’immunodépression/déficience,…). Les discussions se poursuivront donc au sein du RMG sur base de l'avis du Conseil Supérieur de la Santé et sera déterminée au plus tard le 1er juin 2023, lors de la prochaine Conférence Interministérielle Santé publique.

Les ministres soulignent toutefois qu’il sera possible d'intensifier à nouveau la stratégie de testing si la situation épidémiologique se dégrade et qu’un nouveau variant présentant des caractéristiques plus graves se manifeste.

 

Recommandations sur le port du masque buccal dans le secteur des soins de santé

La Conférence interministérielle santé publique (CIM) a décidé de lier les recommandations sur le port du masque buccal dans le secteur des soins de santé à trois niveaux de situation épidémiologique pour l'ensemble des maladies respiratoires. Ces recommandations s'appuient sur des avis scientifiques et une large concertation avec les différentes organisations professionnelles du secteur de la santé. La CIM répond ainsi à un appel du secteur de la santé pour plus de clarté et des recommandations réalistes sur le port de masques buccaux dans les soins de santé.

Même si la plus forte circulation virale est désormais derrière nous, les différents infections respiratoires circulent encore de manière significative dans notre société. La vigilance reste donc de mise pour réduire le risque d'infection, en particulier pour les personnes vulnérables comme les personnes âgées ou à faible immunité. C’est le cas dans le secteur des soins où les contacts sont évidemment plus important entre les personnes vulnérables, mais aussi avec leurs soignants.

C'est pourquoi sur base d'avis de plusieurs groupes d'experts, dont le Risk Assessment Group (RAG), le Comité scientifique stratégique (dirigé par le professeur E. Vlieghe), le Conseil Supérieur de la Ssanté, le Risk Management Group (RMG) et de nombreuses organisations professionnelles afin que le port du masque soit suffisamment réaliste et acceptable dans la pratique par les professionnels de la santé, la CIM Santé publique a décidé d’une série de recommandations relatives au port de masques buccaux dans le secteur des soins de santé.
Ces recommandations dépendent désormais de différents indicateurs épidémiologiques liés aux maladies respiratoires, publiés de manière hebdomadaire par le RAG et validé par le RMG. (Avis du RMG)

Trois niveaux sont distingués par le RAG pour toutes les maladies respiratoires, à savoir :

  • Niveau 1 : situation épidémiologique est sous contrôle.  À ce niveau, le port de masques buccaux n'est pas nécessaire, sauf pour les patients présentant des symptômes d'infection respiratoire et les patients immunodéprimés.
  • Niveau 2 : circulation croissante d'agents pathogènes respiratoires susceptibles d'entraîner une pression sur le système de santé.  À ce niveau, les masques buccaux sont recommandés lors des interactions entre le personnel soignant et les patients. Il s'agit d'une utilisation ciblée de masques buccaux pour prévenir la transmission de pathogènes aux patients dans le cadre des soins de santé. Ce niveau est aujourd'hui d’application.
  • Niveau 3 : circulation élevée d'agents pathogènes et surcharge potentielle du système de soins de santé. Dans ce cas, le port du masque buccal est recommandé pour toutes les personnes travaillant dans le secteur des soins de santé et dans l’ensemble des établissements de soins y compris dans les locaux administratifs et logistiques afin de protéger la continuité des soins de santé.
    Par ailleurs, ces nouvelles recommandations prévoient également des analyses de risque locales peuvant être effectuées pour affiner les mesures dans des situations spécifiques. Ces analyses doivent toujours être fondées sur la nécessité de protéger les citoyens vulnérables et d'éviter de surcharger le système de santé.
    Enfin, les membres de la CIM rappellent que le port de masques buccaux n'est qu'une des mesures de protection contre la contamination et l'infection. La vaccination, l'hygiène des mains et la ventilation restent également des barrières importantes contre les virus, en particulier dans le secteur des soins de santé où les contacts avec les personnes vulnérables sont d'autant plus fréquents.

 

Les centres de vaccination de Wallonie fermeront progressivement leurs portes à partir du 19 décembre.

La campagne d’automne de (re)vaccination contre le Covid-19 se termine en Wallonie. Elle a permis à près de 58% personnes âgées de 65 ans et plus ainsi qu’à plus de la moitié des personnes immunodéprimées, soit celles les plus à risques, de recevoir leur second booster contre le Covid-19. Au total, plus de 680.000 personnes ont bénéficié d’une protection vaccinale supplémentaire en Wallonie.  

Au regard de ces chiffres et de la situation épidémique générale, les 9 centres de vaccination actuellement ouverts sur le territoire wallon fermeront leurs portes entre le 19 et le 23 décembre prochain. D’ici-là, les centres de vaccination suivants resteront accessibles deux jours par semaine. Il sera possible de se faire vacciner avec ou sans rendez-vous dans chaque Province wallonne :  

  • Brabant wallon : à Braine-l’Alleud et Chaumont-Gistoux.
  • Hainaut : à Charleroi, La Louvière et Tournai. 
  • Liège : à Bierset (Liège Airport) et Pepinster.
  • Luxembourg : à Libramont. 
  • Namur : à Loyers (à côté du Décathlon).

Au-delà de cette période, un service de vaccination de proximité restera toutefois disponible  partout en Wallonie pour continuer à protéger les personnes contre les formes graves du Covid-19. Concrètement :

  • Les médecins généralistes partenaires continueront de vacciner sur rendez-vous, dans leur cabinet médical ou au domicile du patient. Pour les modalités pratiques, les personnes sont invitées à prendre contact directement avec leur médecin généraliste.
  • Plus de 650 pharmacies partenaires réparties sur le territoire wallon continueront de proposer de se faire vacciner sur rendez-vous

Toute personne ne disposant pas encore d’une protection vaccinale optimale pourra ainsi recevoir sa première vaccination ou une nouvelle dose booster. 

En ce qui concerne la vaccination des enfants, des pistes de redirection seront également proposées. Ces dernières, élaborées en concertation avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, sont en cours de finalisation. 

Au regard de l’apparition des nouveaux variants BQ.1 et BQ.1.1, les autorités publiques rappellent l’importance d’aller se faire vacciner pour se protéger contre les formes graves de Covid-19 et éviter les hospitalisations. 

Toutes les informations (lieux, pharmacies participantes, mode de prise de rendez-vous, horaires, conditions, etc.) relatives à la vaccination contre le Covid-19 sont disponibles et adaptées en permanence sur le site www.jemevaccine.be ou via l’AVIQ au 071/31.34.93 (accessible du lundi au vendredi de 8h à 17h).
 

Information sur la vaccination de base ou booster contre le COVID-19 des enfants et adolescents (6 mois – 17 ans)

La Conférence Interministérielle Santé Publique du 16 novembre 2022 a donné son feu vert à la vaccination de base COVID-19 pour les enfants âgés de 6 mois à 4 ans, et à la vaccination de rappel pour les enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans. Ces vaccinations sont recommandées pour les enfants et les adolescents immunodéprimés ayant des facteurs de comorbidité ou souffrant de maladies chroniques sévères. Cette décision a été prise sur la base de l'avis du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) du 16/11/22.


Vaccination de base pour les enfants de 6 mois à 4 ans inclus

Chez les enfants en bonne santé, la vaccination contre le COVID n'est pas recommandée, mais elle peut être effectuée sur une base individuelle, sous réserve du consentement éclairé des parents. Ces enfants peuvent être vaccinés dans un centre de référence pédiatrique (voir ci-dessous).

La vaccination de base est toutefois recommandée pour les enfants immunodéprimés ou souffrant de maladies chroniques sévères. La liste des conditions se trouve dans l'avis du CSS mentionné ci-dessus.

La vaccination se fait avec un vaccin original pédiatrique Pfizer. Le schéma de base consiste en 3 doses, avec un intervalle d'environ 3 semaines entre les 2 premières doses et de 2 mois entre la 2ème et la 3ème dose.

La plupart de ces enfants sont suivis par un pédiatre dans un hôpital de référence (cf. liste ci-dessous). Ce dernier invitera les parents à faire vacciner l'enfant par ses soins. Pour ces petits patients, il est donc inutile de prendre contact avec le centre dans un premier temps. Les pédiatres hors centre de référence, qui traitent ces patients, peuvent contacter leurs collègues des centres pour obtenir un rendez-vous pour la vaccination.


Vaccination de rappel pour les enfants de 5 à 17 ans inclus

La vaccination de rappel chez les enfants en bonne santé âgés de 5 à 17 ans n'est pas recommandée par le CSS, mais peut être proposée sur demande individuelle.

Pour les enfants immunodéprimés ou présentant des facteurs de comorbidités, le CSS a déjà recommandé un rappel en juillet 2022. Le CSS énumère les conditions concernées dans ses avis.

La vaccination se fait avec un vaccin pédiatrique original à ARNm jusqu'à 11 ans, et avec un vaccin standard à partir de 12 ans.

Ces vaccinations de rappel seront encore possibles dans les centres de vaccination pendant une courte période. Les entités fédérées communiqueront bientôt les centres dans lesquels les enfants et les jeunes pourront être revaccinés.

Fermeture progressive des centres de vaccination dès le 7 novembre prochain en Wallonie.

La campagne d’automne de (re)vaccination contre le Covid-19 a démarré il y a un mois et demi en Wallonie. Aujourd’hui, plus de 51% personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que la majorité des personnes immunodéprimées, soit celles les plus à risques, ont reçu leur second booster contre le Covid-19. Par ailleurs, plus de 600.000 personnes ont bénéficié d’une protection vaccinale supplémentaire en Wallonie

Au regard de ces chiffres, 13 des 22 centres de vaccination actuellement ouverts vont fermer leurs portes à la fin de la journée du 5 novembre. Un service de vaccination de proximité restera toutefois en place partout en Wallonie pour continuer à protéger les personnes contre les formes graves du Covid-19. Concrètement, à partir du lundi 7 novembre 2022 : 

  • 9 centres de vaccination resteront ouverts, 2 jours par semaine. Il sera possible de se faire vacciner avec ou sans rendez-vous dans chaque Province wallonne : 
    • Brabant wallon : à Braine-l’Alleud et Chaumont-Gistoux.
    • Hainaut : à Charleroi, La Louvière et Tournai.
    • Liège : à Bierset (Liège Airport) et Pepinster.
    • Luxembourg : à Libramont. Une journée de vaccination le 3 novembre à Virton et le 4 novembre à Bastogne seront également proposées.
    • Namur : à Loyers (à côté du Décathlon).
  • Près de 600 pharmacies partenaires réparties sur le territoire wallon proposeront de se faire vacciner sur rendez-vous.
  • Les médecins généralistes partenaires continueront de vacciner sur rendez-vous, dans leur cabinet médical ou au domicile du patient. Pour les modalités pratiques, les personnes sont invitées à prendre contact directement avec leur médecin généraliste. 

Toute personne ne disposant pas encore d’une protection vaccinale optimale pourra aussi recevoir sa première vaccination ou une nouvelle dose booster.

Au regard de l’apparition des nouveaux variants BQ.1 et BQ.1.1, les autorités publiques rappellent l’importance d’aller se faire vacciner pour se protéger contre les formes graves de Covid-19 et éviter les hospitalisations.

Toutes les informations (lieux, pharmacies participantes, mode de prise de rendez-vous, horaires, conditions, etc.) relatives à la vaccination contre le Covid-19 sont disponibles et adaptées en permanence sur le site www.jemevaccine.be ou via l’AVIQ au 071/31.34.93 (accessible du lundi au vendredi de 8h à 17h).

 

Campagne de (re)vaccination contre le Covid-19 en Wallonie

Le vaccin adapté au variant Omicron BA4-BA5 disponible dès lundi dans les 22 centres de vaccinationLes autorités appellent les personnes à se faire vacciner rapidement.

 

La campagne automnale de (re)vaccination contre le Covid-19 bat son plein en Wallonie : plus de 423.000 personnes ont été vaccinées et plus de 44.000 rendez-vous sont pris pour les jours à venir.

Face aux remontées épidémiques en cours, les autorités publiques encouragent une nouvelle fois les personnes qui ont reçu leur invitation, à savoir celles plus à risques face au Covid-19 (les personnes de 50 ans et plus, celles immunodéprimées et le personnel soignant), à aller se faire vacciner dans les plus brefs délais. Même s’il est moins virulent que les épisodes antérieurs, le coronavirus continue à tuer chaque jour en Belgique.

Par ailleurs, suite aux nouvelles livraisons des firmes, un nouveau vaccin adapté au variant Omicron BA4-BA5 sera utilisé, dès ce lundi 10 octobre, dans les 22 centres de vaccination pour la dose de rappel.

Si l’arrivée de ce vaccin au spectre plus large est une bonne nouvelle, l’efficacité des autres vaccins n’en demeure pas moins très bonne. Quel que soit le type de vaccin utilisé, c’est le timing qui est fondamental en cette période automnale et avant l’arrivée du prochain pic épidémique qui est imminente. Il est donc important de renouveler rapidement sa protection contre les formes graves du Covid-19 grâce à la vaccination.

Pour rappel, les 22 centres de vaccination déployés sur le territoire wallon sont accessibles sans rendez-vous à la population. La vaccination est également possible sur rendez-vous auprès des pharmacies participantes et des médecins généralistes qui réalisent cet acte.

Toutes les informations relatives à la vaccination contre le Covid-19 sont disponibles et adaptées en permanence sur le site www.jemevaccine.be ou via l’AVIQ au 071/31.34.93 (accessible du lundi au vendredi de 8h à 17h).

Campagne de (re)vaccination contre le covid-19 en Wallonie : les centres de vaccination accessibles sans rendez-vous dès lundi

Deux semaines après le lancement de sa campagne automnale de (re)vaccination contre le covid-19 et l’envoi de l’ensemble des invitations au public ciblé (les personnes de 50 ans et plus, celles immunodéprimées et le personnel d’aide et de soins), la Wallonie va à nouveau permettre aux personnes d’aller se faire vacciner sans rendez-vous dans ses centres de vaccination. 

Concrètement, dès ce lundi 3 octobre, les 22 centres de vaccinations déployés sur le territoire wallon seront accessibles sans rendez-vous à la population.

Cela signifie que l’ensemble des citoyen.ne.s de 18 à 49 ans qui souhaitent recevoir leur dose booster sur base volontaire et qui se trouvent dans les conditions ainsi que celles et ceux qui ont reçu une invitation pourront aller se faire vacciner plus facilement.

Pour les 18-49 ans qui respectent le délais entre deux doses et qui souhaitent s’assurer d’un rendez-vous fixe, ils peuvent également s’inscrire via QVAX. 
 
Toute personne ne disposant pas encore d’une protection vaccinale optimale pourra aussi recevoir sa première vaccination ou son premier booster.

Les autorités publiques insistent sur l’importance d’aller se faire vacciner au plus vite avant le nouveau pic épidémique attendu vers la mi-octobre.

Pour rappel, afin de faciliter l’accès à la vaccination à l’ensemble des Wallon.ne.s, plusieurs options sont proposées : 

  • 22 centres de vaccination répartis sur l’ensemble du territoire wallon. La vaccination se fait avec ou sans rendez-vous. A noter qu’il est préférable de favoriser l’après-midi pour se faire vacciner sans rendez-vous car l’affluence est moindre dans les centres. 
  • Plus de 300 pharmacies partenaires. Ces dernières proposent la vaccination sur rendez-vous un peu partout en Wallonie. 
  • Auprès d’un médecin généraliste participant. Les médecins généralistes partenaires vaccinent également, sur rendez-vous, au sein de leur cabinet médical ou à domicile. Pour plus d’informations, les personnes sont invitées à prendre contact avec leur médecin généraliste.  

Toutes les informations (lieux, pharmacies participantes, mode de prise de rendez-vous, horaires, conditions, etc.) relatives à la vaccination contre le Covid-19 sont disponibles et adaptées en permanence sur le site www.jemevaccine.be ou via l’AVIQ au 071/31.34.93 (accessible du lundi au vendredi de 8h à 17h).

Les Ministres de la Santé publique appellent à se faire vacciner rapidement avec le vaccin d'automne COVID-19

Les Ministres suivent également l'approbation par l'EMA du vaccin Comirnaty modifié BA.4-BA.5 et commanderont ce vaccin.

Selon les modèles scientifiques, une nouvelle vague COVID-19 est attendue pour la mi-octobre. Les conséquences potentielles de cette situation, à savoir davantage d'infections, de maladies, d'hospitalisations et une pression encore plus forte sur le système de santé, peuvent être contenues si un groupe de personnes suffisamment important se fait vacciner. Comme l'a également conclu le Conseil supérieur de la santé, il est particulièrement important que les personnes les plus vulnérables, les professionnels de la santé et les personnes dont l'immunité est réduite reçoivent rapidement le vaccin adapté actuellement disponible. Le vaccin adapté BA.1 de Pfizer et Moderna a été approuvé par l'Agence européenne des médicaments (EMA) le 1er septembre 2022 et est actuellement utilisé dans la campagne.

Lundi dernier, l’EMA a émis un avis positif sur le vaccin bivalent modifié Comirnaty (Pfizer) contre le variant Wuhan et les sous-variants BA.4 et BA.5 Omicron. Sur le plan scientifique, on considère que tous ces vaccins modifiés étendront l'immunité contre les récents variants préoccupants, en particulier Omicron et ses sous-types. La CIM santé publique a décidé ce matin d'accepter la livraison du vaccin modifié BA.4-BA.5, comme l'ont fait la plupart des autres pays européens. Ceux-ci pourront être utilisés dans les prochaines livraisons d'ici quelques semaines, tout comme les 1 748 160 vaccins Pfizer adaptés déjà livrés et les 403 800 vaccins Moderna adaptés.

Les personnes qui ont déjà été vaccinées par un vaccin original au cours de l'été, comme certains résidents de centres de soins résidentiels, les personnes de plus de 80 ans et les professionnels de la santé, sont donc déjà extrêmement bien protégées. Ils peuvent recevoir un autre rappel à un intervalle minimum de 3 mois, cette fois avec un vaccin modifié.

Ce communiqué de presse est rédigé conjointement au nom des ministres formant la Conférence interministérielle Santé publique :

  • Alain Maron - Commission communautaire commune et Commission communautaire française (président de la CIM)
  • Elke Van den Brandt - Commission communautaire commune et Commission communautaire flamande
  • Antonios Antoniadis - Gouvernement de la Communauté germanophone
  • Christie Morreale - Gouvernement wallon
  • Hilde Crevits – Gouvernement flamand
  • Frank Vandenbroucke - Gouvernement fédéral
  • Valérie Glatigny - Gouvernement de la Communauté française
  • Bénédicte Linard - Gouvernement de la Communauté française

La Conférence Interministérielle Santé Publique est organisée et soutenue par la DG Soins de Santé du SPF SPSCAE.

Campagne de (re)vaccination contre le Covid-19 en Wallonie : envoi des premiers courriers d’invitation et démarrage d’une vaste campagne de sensibilisation

Afin de se protéger au mieux contre le Covid-19 à l’entame de l’automne, la Wallonie démarrera officiellement sa nouvelle campagne de vaccination le 12 septembre prochain.

À cet égard et suite à l’avis positif que vient de remettre l’agence européenne des médicaments (EMA) concernant la possibilité de vacciner les personnes avec des vaccins adaptés à Omicron, la Wallonie vient de faire partir ses premiers courriers d’invitation à la population. 170.000 courriers sont ainsi actuellement envoyés et près de 340.000 partiront au total cette semaine à destination des personnes âgées de plus de 65 ans résidant en Wallonie.

Chaque citoyen.ne concerné.e pourra ainsi prendre rendez-vous, dès la fin de cette semaine pour recevoir le nouveau vaccin adapté à Omicron, dans un des centres de vaccination qui seront à nouveau déployés le 12 septembre prochain ou auprès des pharmacies et médecins généralistes partenaires.

Toutes les informations sur lieux de vaccination et prise de rendez-vous sont disponibles via le site internet www.jemevaccine.be. Un numéro de téléphone de l’AVIQ sera également activé début de semaine prochaine, de 8h à 17h, pour répondre aux questions des personnes ou les aider à prendre rendez-vous.

Afin de sensibiliser et d’informer les personnes ciblées par cette nouvelle campagne à savoir, les personnes immunodéprimées, celles de 65 ans et plus, les professionnels de la santé et les 50-64 ans, la Wallonie vient également de redéployer une vaste campagne de communication.

Spot TV et radio, animations sur les réseaux sociaux, affichages dans les transports en communs, les espaces publics, les pharmacies, encarts dans la presse généraliste et spécialisée, webinaires, etc. sont mobilisés durant environ deux mois pour informer au mieux chaque personne de cet enjeu fondamental de santé publique.

Pour rappel, cette campagne de vaccination automnale sera également l’occasion d’encourager toute personne ne disposant pas encore d’une protection vaccinale optimale à recevoir sa première vaccination ou son premier booster.

La Wallonie démarrera sa « campagne d’automne » de vaccination contre le covid-19 le 12 septembre avec des vaccins adaptés à Omicron

Les nouvelles provenant de l’Agence Européenne des médicaments (EMA) et des firmes pharmaceutiques Pfizer et Moderna sont encourageantes : les vaccins adaptés à Omicron devraient être disponibles d’ici une dizaine de jours en Belgique, permettant à la Wallonie de démarrer avec eux sa vaste « campagne d’automne » de vaccination contre le covid-19 le lundi 12 septembre.

Même si les vaccins actuellement disponibles protègent efficacement contre les risques d’hospitalisation et les formes graves du Covid-19, leur efficacité diminue avec le temps.
 
L’objectif de proposer un booster avec un vaccin adapté à Omicron vise à renforcer la protection la plus large contre le Covid-19 et, en particulier, contre les formes graves.

Dans cette perspective de lancement le 12 septembre prochain, l’envoi des invitations à la population concernée restera programmé la semaine prochaine.

Les personnes les plus fragilisées et exposées qui sont visées par cette nouvelle campagne, à savoir : les personnes immunodéprimées, celles de 65 ans et plus, les professionnels de la santé et les 50-64 ans, pourront donc aller se faire vacciner, sur rendez-vous d’ici une dizaine de jours, dans un des centres de vaccination ouverts 6 jours sur 7, dans les pharmacies et auprès des médecins généralistes partenaires. Le reste de la population de 18 ans et plus pourra ensuite également se faire vacciner sur base volontaire.

Les résidents des structures d’hébergement (maisons de repos, handicap, santé mentale) ainsi que le personnel hospitalier, bénéficieront, pour leur part, d’une vaccination au sein de leur lieu de vie ou de travail.

Pour rappel, cette campagne de vaccination automnale sera également l’occasion d’encourager toute personne ne disposant pas encore d’une protection vaccinale optimale à recevoir sa première vaccination ou son premier booster.

Toutes informations relatives à la campagne de vaccination sont disponibles sur www.jemevaccine.be